Les terrains goudronnés sont très recherchés dans la ville de Lyon pour les amateurs de basket-ball. C’est sur ces espaces de bitumes que le street-ball se joue. On les appelle les « playgrounds ». Si un match se joue habituellement sur un terrain, avec deux paniers de part et d’autre, le street-ball n’a besoin que de la moitié du terrain avec un seul panier. Une équipe est composée de seulement 3 joueurs.
L’autre particularité de ce jeu est l’absence d’arbitre. Le fair-play est la seule règle qui régit l’affrontement des 2 équipes. Les joueurs s’auto-surveillent en quelque sorte. C’est un sport qui laisse libre cours à la créativité des joueurs sur le terrain. C’est à la fois un divertissement et un spectacle pour l’assistance.
Impressionner cette dernière et scorer sont les seuls maîtres-mots lors d’un match. Le street-ball est un sport issu du basket-ball, né aux États-Unis, adopté par les Français. Il fait maintenant des ravages dans la ville de Lyon.
Le street-ball à Lyon
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La ville de Lyon compte actuellement une dizaine de terrains de street-ball. Les adeptes jouant en club ou non se retrouvent dans ces endroits pour pratiquer ce sport urbain en vogue. Cette discipline prend de plus en plus d’ampleur auprès des jeunes du quartier. Il existe même des entraîneurs, des anciens joueurs de basket-ball qui se sont recyclés dans cette discipline. Après la saison du basket en club, des tournois de street-ball se jouent dans la ville de Lyon.
L’Association Court Cuts organise une manifestation pour déterminer qui des villes participantes est la meilleure dans la pratique de ce sport. Huit communes françaises, dont Lyon, prennent part à la compétition. Ce sport attire de plus en plus d’adeptes, surtout au niveau des jeunes. Ceci est dû au fait que la discipline est plus libre.
A part le côté physique, car c’est un sport très agressif, la création, le style et les démonstrations sont de mise. Sans parler des provocations verbales, non seulement entre joueurs des équipes adverses, mais les spectateurs prennent aussi part : le trash-talking. Le but est d’intimider l’adversaire et de les déstabiliser par des propos insultants.
Pas de catégorie ni d’âge ni de sexe !
Ce sport est accessible à tout le monde et à n’importe quel moment. Les playgrounds ne sont jamais déserts à Lyon. Les équipes se forment sur le moment avec les joueurs prêts à monter sur le terrain. Il est fortement possible de former une équipe composée des 2 sexes avec des tranches d’âge différents. Les terrains deviennent alors un lieu d’échange et de partage.
